L’idée de verser des salaires à tout le monde, dès 18 ans et à vie, est une idée déconcertante. Surtout pour les nuls ! Je vais donc essayer de faire un effort de pédagogie. C’est vraiment nécessaire car, avouons-le, pour aborder ce genre de réflexion, nous sommes tous un peu nuls ! Continuer la lecture de « Le salaire à vie (même) pour les nuls – Chapitre I »
Le salaire à vie (même) pour les nuls – Chapitre II
Dans le premier chapitre, nous avons vu que le salaire à vie permet de se débarrasser du flicage à vie et de la précarité à vie. Mais est-ce qu’il n’y a pas un risque que chacun, grisé par tant de liberté, fasse ce qu’il veut dans son coin ? Le travail sera-t-il bien organisé (comme aujourd’hui, serait-on tenté de dire, avec une sacrée dose d’ironie…) ou bien complètement désordonné ? Continuer la lecture de « Le salaire à vie (même) pour les nuls – Chapitre II »
Le salaire à vie (même) pour les nuls – Chapitre III
Les contours du « vrai-travail-productif » visent seulement à exclure certaines catégories de travailleurs. Pourtant, tout travail peut être reconnu par du salaire. Il faut à présent dresser un bilan du monde du travail (chômage, automatisation, entreprises), afin d’en déduire les directions à prendre pour émanciper le travail du flicage à vie, tout en développant le travail collectif. Continuer la lecture de « Le salaire à vie (même) pour les nuls – Chapitre III »
Flexisécurité et austérigidité
Le point commun entre ces concepts équilibristes, mêlant flexibilité et sécurité de l’emploi d’une part, austérité et rigidité des politiques publiques d’autre part, c’est le dogme de l’emploi. À ne pas confondre avec la thématique du travail. Continuer la lecture de « Flexisécurité et austérigidité »
L’arnaque de l’étymologie du mot “travail”
On ne compte plus les références à cette fameuse histoire linguistique à propos des origines du mot travail. C’est une des étymologies les plus connues. Une série télévisée récente en a même fait son titre : Trepalium. Ce mot latin[1], qui désigne un instrument de torture, est en effet supposé être la source du mot français travail. Cette hypothèse permet de conforter l’idée selon laquelle le travail serait, intrinsèquement, une souffrance, voire un supplice. Continuer la lecture de « L’arnaque de l’étymologie du mot “travail” »
Une idée du partage à l’article de la mort
« Partager les richesses » et « partager le (temps de) travail » ont en commun un beau verbe de gauche, mais renferment aussi les articles définis « les/le », qui instillent un poison mortel. En effet, laisser « les » richesses et « le » (temps de) travail se fondre dans l’arrière-plan des projets de la gauche revient à sacrifier l’idée même du partage, laquelle est déjà à l’« article » de la mort. Continuer la lecture de « Une idée du partage à l’article de la mort »